Depuis quelques années, les voix s’élèvent pour dénoncer le point du mari. Il s’agit d’une pratique d’un autre âge qui consiste à ajouter un point supplémentaire durant la suture du périnée déchiré. Si une telle intervention existe, bon nombre de femmes ne le savent pas. Elle se déroule généralement durant l’accouchement et permet de réduire la taille de l’entrée du vagin. Le point du mari permet d’augmenter le plaisir masculin. Il constitue une violence obstétricale imposée aux jeunes mères qui ne cessent aujourd’hui de se plaindre. Découvrez dans cet article comment trouver une solution contre le point du mari.
Qu’est-ce que le point du mari ?
Le point du mari se présente comme une intervention obstétricale qui consiste à recoudre une déchirure du périnée ou une épisiotomie en ajoutant des points de suture après l’accouchement. Le but de la pratique est de diminuer la taille de l’orifice du vagin dans le but d’augmenter le plaisir masculin lors de la pénétration durant les rapports sexuels.
Les caractéristiques du point de mari diffèrent selon les sources. Il est aujourd’hui considéré par certains comme une violence obstétricale, par d’autres comme une mutilation génitale ou encore un acte non justifié médicalement. Mais, une chose est sûre et certaine, cette pratique médicale n’est absolument pas réalisée dans l’intérêt de la femme qui vient d’accoucher, car elle est plutôt néfaste pour sa santé physique, mentale et sexuelle.
À juste titre, la plupart des femmes ayant subi le point du mari font l’objet de douleurs répétées durant les rapports sexuels du nom de dyspareunie. Elles souffrent aussi de faible estime de soi ou de troubles psychologiques accrus par le traumatisme. On observe sur la toile de nombreux témoignages sur les conséquences de cette pratique dépassée dans leur bien-être général.
Comment prévenir le point du mari ?
Comme toute pratique médicale, l’épisiotomie nécessite le consentement éclairé de la patiente. Il existe une loi dans le code de la santé publique qui exige cette disposition.
Dans les faits, le professionnel de santé doit recevoir l’accord de la parturiente avant de pratiquer l’intervention. Pourtant, il existe des cas où le point du mari a été réalisé sans le consentement de la patiente. On parle alors de violence obstétricale ou d’intervention non médicalement justifiée. C’est le cas parfois de l’expression abdominale ou décollement des membranes.
Cependant, il est possible d’affirmer votre position par rapport à cette pratique dans le cadre du suivi de votre grossesse.
- Vous devez vous renseigner sur le taux d’épisiotomie du centre dans lequel vous souhaitez accoucher votre enfant ;
- Le but de cela est de chercher un établissement médical qui propose des interventions de qualité dans le respect des normes en vigueur ;
- Vous pouvez aussi cibler les maternités certifiées par le CNGOF dont le but est de promouvoir la bientraitance des patients. N’hésitez pas à échanger avec l’équipe à votre disposition dans la maternité tout en l’interpellant sur les différentes pratiques votées par l’établissement.
Que doivent faire les femmes qui possèdent le point du mari ?
Pour les femmes qui présentent un point de suture de trop après leur accouchement, il existe différentes solutions. Celles-ci varient en fonction du cas. Selon les sage-femmes, il est possible d’utiliser des appareils électromagnétiques pour rendre les points et les tissus plus souples ou encore pour soulager les douleurs périnéales lors des rapports sexuels.
Vous pouvez aujourd’hui recourir au laser pour éliminer le point du mari et éviter les douleurs ou autres symptômes du point du mari. En dernier recours figure l’opération chirurgicale. Ainsi, la future maman subira une opération durant laquelle le professionnel de santé procédera à la rupture du point de suture supplémentaire.
Bon nombre de femmes font des témoignages sur l’efficacité de ces solutions pour se libérer de cette pratique ancienne réalisée sans leur accord. À moins que le point du mari ne soit effectué avec votre consentement, vous avez aujourd’hui la possibilité de le neutraliser.
